Hier, nous parlions de l’exemple comme élément pouvant rendre un texte obscur un peu plus clair.

Aujourd’hui, nous allons voir l’élément suivant :

L’art de la comparaison

Cette discipline est un peu plus complexe à pratiquer que l’exemple, mais elle a un pouvoir sur le cerveau de vos lectrices comme il en existe peu !

Même si ça semble plus simple au premier abord.

En effet, une comparaison correspond à une sorte d’explication, qui, non content d’améliorer la compréhension de l’ensemble, permet également d’en renforcer l’impact.

En gros, la comparaison, c’est un exemple compact. Imagé. Et fort.

Voici quelques exemples pour illustrer ça :

La grossesse, c’est comme une gastro qui dure 9 mois (Florence Foresti)

Changer son habitude d’écrire, c’est comme changer de main pour se brosser les dents : Ce n’est pas facile

Elle était heureuse comme lorsqu’on retire des chaussures trop petites en fin de journée.

Le but est de partir d’un concept abstrait, de rajouter “comme”, et de définir le concept abstrait en le comparant à une situation bien plus facile à comprendre, ou alors insolite.

Comment construire une bonne comparaison

Il existe plusieurs techniques pour faire des comparaisons réussies.

En voici quatre :

1. Utiliser son environnement immédiat

Il s’agit de faire un tour d’horizon des objets qui se trouvent dans votre champ de vision.

Un clavier, un écran, une paire de ciseaux, une assiette, un casque, un micro, un livre, un sucre, etc… (j’ai fait un petit tour d’horizon de mon bureau pour l’exemple)

Ensuite :

• vous partez de votre concept abstrait,
• vous rajoutez “comme”, “c’est comme” ou “un peu comme”
• puis vous rajoutez l’un des objets que vous avez listé,
• et vous laissez ensuite divaguer votre imagination pour finir la phrase

Par exemple, prenons le concept abstrait suivant : “Les mauvaises habitudes”

Quelques propositions :

Les mauvaises habitudes, c’est comme un clavier qui ne fonctionne plus : il suffit d’en changer pour que tout remarche.

Les mauvaises habitudes, c’est comme un écran d’ordinateur qui tombe en panne toutes les 3 heures : ça vous pourrit la vie et vous fait perdre un temps fou.

Les mauvaises habitudes, c’est comme des ciseaux qui coupent mal : ça rend les tâches quotidiennes plus difficiles et entrave notre progression.

Les mauvaises habitudes, c’est comme une assiette ébréchée : ça diminue notre appréciation du moment présent et nuit à notre bien-être général.

2. Utiliser un dictionnaire

On peut faire la même chose, mais en utilisant un dico.

Le principe est simple : Vous ouvrez le dico au hasard, et vous choisissez un mot dedans. Un mot concret.

Puis vous construisez votre comparaison comme ci-dessus.

3. Utiliser les connaissances des autres

Vous pouvez aussi aller marquer le début de votre comparaison dans Google, pour voir ce qu’en ont dit les autres internautes.

Oui, car Google active toujours les suggestions de recherches par défaut.

Reprenons un nouvel exemple pour voir ce que ça donne.

Voyons comment faire des comparaisons avec « le sport » et « le stress » :

Je vous engage à utiliser cette technique à outrance, car c’est très efficace et très prolifique.

4. Utilisez une Intelligence Artificielle

Et comme il faut vivre avec son temps… aujourd’hui, l’IA est là et ne demande qu’à vous aider…

Si vous recherchez de bonnes comparaisons, pourquoi ne pas lui poser la question ?

Je lui ai demandé de me trouver 10 comparaisons pour le thème « Suivre une thérapie« .

Voyons ses réponses :

Suivre une thérapie, c’est comme nettoyer les fenêtres de votre esprit pour voir le monde plus clairement.

Suivre une thérapie, c’est comme décortiquer les couches d’un oignon pour comprendre les problèmes sous-jacents.

Suivre une thérapie, c’est comme faire un check-up complet de votre santé mentale pour prévenir les problèmes à venir.

Suivre une thérapie, c’est comme apprendre à naviguer dans des eaux turbulentes avec un capitaine expérimenté pour guider votre navire.

Suivre une thérapie, c’est comme faire un voyage intérieur pour découvrir votre vrai moi et votre potentiel caché.

Suivre une thérapie, c’est comme apprendre à jouer d’un nouvel instrument de musique, cela peut être difficile au début, mais avec de la pratique, cela peut devenir une expérience enrichissante.

Suivre une thérapie, c’est comme sortir les mauvaises herbes d’un jardin pour permettre à des fleurs saines de pousser.

Suivre une thérapie, c’est comme aller chez un mécanicien pour réparer une voiture cassée, afin qu’elle puisse fonctionner à nouveau de manière optimale.

Suivre une thérapie, c’est comme apprendre à utiliser une boussole pour vous orienter dans la vie, en sachant où vous voulez aller et comment y arriver.

Suivre une thérapie, c’est comme faire des étirements pour votre esprit, en augmentant votre flexibilité mentale et votre résilience face aux défis de la vie.

Pas mal, non ?

Bon… Je les trouve un peu orientées « homme », celles-ci.

J’ai donc reposé la questions pour avoir des réponses plus adaptées aux femmes :

Suivre une thérapie, c’est comme prendre soin de soi et se sentir belle de l’intérieur.

Suivre une thérapie, c’est comme s’offrir une pause-café pour prendre le temps de respirer, de réfléchir et de se reconnecter à soi-même.

Suivre une thérapie, c’est comme se faire masser pour libérer les tensions accumulées dans le corps et l’esprit.

Suivre une thérapie, c’est comme aller à un cours de yoga pour apprendre à se concentrer sur le moment présent et à calmer l’esprit.

Suivre une thérapie, c’est comme se faire une journée de détente dans un spa pour se sentir dorlotée et choyée.

Suivre une thérapie, c’est comme ranger sa garde-robe pour faire de la place aux nouvelles choses qui nous rendent heureuse.

Suivre une thérapie, c’est comme préparer une tasse de thé chaud pour se réconforter et se détendre.

Suivre une thérapie, c’est comme se faire coiffer pour changer de look et se sentir plus confiante.

Suivre une thérapie, c’est comme prendre une promenade dans la nature pour se reconnecter à la terre et à ses propres sentiments.

Suivre une thérapie, c’est comme participer à une soirée entre filles pour discuter de ses expériences, apprendre les uns des autres et se sentir soutenue.

Il ne vous reste plus qu’à choisir une ou plusieurs comparaisons, et développer l’idée pour apporter plus de clarté à ce que vous publiez.

Par exemple, prenons celle-ci :

Suivre une thérapie, c’est comme se faire une journée de détente dans un spa pour se sentir dorlotée et choyée

Vous pourriez développer tout un argumentaire pour expliciter un peu les avantages et les bénéfices pour vos clientes de prendre rendez-vous avec vous.

En vous basant sur cette comparaison, voyez ce que ça pourrait donner :

Nous avons toutes besoin de temps pour nous, de nous détendre et de nous ressourcer.

Prendre rendez-vous avec moi pour une séance de soins est l’occasion idéale de prendre ce temps pour vous, comme si vous vous offriez une journée de détente dans un spa.

Pendant votre séance, vous serez accueillie dans un environnement chaleureux et bienveillant, où vous pourrez vous détendre et vous sentir dorlotée. Tout comme dans un spa, vous pourrez vous libérer de toutes les tensions qui pèsent sur vous et vous laisser porter par le moment présent.

Un moment idéal vous aider à vous sentir plus légère et plus fraîche, prête à affronter les défis du quotidien.

Vous pourrez vous recentrer sur vos besoins et sur ce qui est important pour vous, tout en vous permettant de prendre du temps pour vous et pour votre bien-être mental et émotionnel.

Sympa, non ?

A vous de jouer !

La comparaison est un élément très puissant pour rajouter un peu d’âme à vos textes, mais également pour les rendre plus compréhensibles.

Je vous recommande donc de ne pas hésiter à les employer dans vos articles de blog et dans vos argumentaires de présentation de vos prestations : Ca leur donnera une toute autre dimension.

Demain, nous verrons le 3ème outil de clarté d’un article.

Le plus long à trouver, mais quand c’est bien fait, c’est imparable !