J’écris au féminin

J’écris au féminin

Oui, je voulais préciser ce point dans une page à part.

Quand on écrit sur un blog, la « norme » c’est d’écrire au masculin, même s’il y a des hommes et des femmes qui lisent votre prose.

C’est une règle de français que je trouve absurde, mais c’est comme ça.

Sur ce blog, j’ai décidé de prendre le contrepied de cette règle : j’écris donc au féminin.

Je pars du principe que ce sont des femmes thérapeutes, énergéticiennes, praticiennes, guérisseuses, magnétiseuses, et tout le reste, qui me suivent, et qu’elles ont des CLIENTES, et pas des « clients » incluant femmes et hommes sans distinction.

Donc, si vous êtes un homme, ou si vous êtes une femme qui avez des clients hommes, hé bien c’est pas grave.

Faites la transformation dans votre tête, et acceptez l’idée qu’ici, on ne parle qu’au féminin.

J’aurais pu pratiquer l’inclusion (vous savez ce truc là : client.e.s), mais mon logiciel d’écriture d’article me souligne toujours le terme, parce qu’il ne comprend pas le concept.

Bref…

Ici, je m’adresse aux femmes.

Pourquoi ?

Oui, on va me poser la question, alors je vais y répondre direct, et peut-être même que j’aurai à rajouter des explications au fur et à mesure des nouvelles questions qui arriveront.

Je pratique le copywriting depuis plus de 35 ans (j’ai commencé à 18 ans).

Depuis ce temps, beaucoup de choses ont évolué dans ce métier.

Quand j’ai démarré, on avait encore une certaine éthique et un certain respect des personnes à qui on essayait de vendre des trucs.

Mais avec le temps, l’ego, le sentiment de super puissance et surtout l’appât du gain, ont fait qu’on a commencé à voir apparaitre des choses très très discutables.

Et c’est toujours du fait des hommes.

Des formations en tout genre ont fleuri de nulle part en criant à qui voulait l’entendre que le copywriting était le nouvel eldorado qui permettrait de devenir riche à millions en écrivant des pages de ventes.

On a fait fi de la recherche, de l’éthique, du respect, de la cohérence et de l’originalité et on s’est concentré sur la manipulation, le mensonge et la persuasion à outrance, sans se soucier si la personne qui lit a vraiment besoin de ce qu’on lui propose.

Et on s’est retrouvé avec des pages de ventes dégueulasses (oui c’est le mot), toutes construites pareilles, sans la moindre intelligence ou empathie.

Des trucs à pleurer.

Quand on bosse avec des copywritress (copywriter femme), on n’a pas ce genre d’expérience.

L’ego n’est pas là (ou rarement). L’appât du gain n’est pas présent, et le gène guerrier (je ferai mieux que ma voisine) quant à lui n’est jamais le moteur de l’écriture.

C’est cette manière d’agir que je prône.

Des pages de vente (que je nomme volontiers des pages de présentation) qui ne forcent pas à l’achat ou à la souscription.

Des pages qui montrent simplement ce qui se passe avec d’autres personnes, avec les bénéfices et les transformations que ce que l’on vend a produit sur elles.

Ceci afin que la personne puisse voir si cela peut aussi marcher avec elle.

C’est un copywriting typiquement féminin.

Sans forcer. Sans manipuler. Et sans mettre des effets de manche à tout bout de champ pour « pousser » à agir.

C’est ce que je vais tenter d’enseigner aux femmes thérapeutes (de toute sorte) sur ce blog.

J’espère que les articles que vous y découvrirez vous permettront de faire évoluer votre façon de voir la vente et vous apporteront ce qu’il faut pour que vous ayez un flot continu de nouvelles personnes à vous occuper.

Yvon